Point-info “Al parle français” (dans vingt et un films)
Dans Le Parrain II : Al dit « anisette ».
Dans Bobby Deerfield : Al dit « ça va », puis « s’il vous plaît », puis « Monsieur ! c’est pour moi ».
Dans Avec les compliments de l’auteur : Al dit « debonaire », qui est complètement homophone avec notre « débonnaire », mais dont le sens (« élégant, attirant, sophistiqué ») est curieusement fort éloigné de celui du mot en français (« qui est bon et bienveillant jusqu’à la faiblesse »).
Dans Révolution : Al dit « un sergent anglais ».
Dans Mélodie pour un meurtre : Al dit « Claude Debussy » puis « Clair de lune ».
Dans Glengarry : Al dit « café au lait ».
Dans Heat : Al dit « bon voyage » (ce qui m’a fait immédiatement penser au « bon voyage » que dit Chris Sarandon à Al dans Un après-midi de chien, dans le célébrissime appel téléphonique entre Sonny et Leon).
Dans City Hall : Al dit « bouquet ».
Dans Donnie Brasco : Al dit deux fois « coq au vin », et « Bellevue hospital » (je vois que le nom — très fréquent en France — de cet hôpital new-yorkais vient d’une ferme nommée Belle Vue).
Dans Révélations : Al dit « dossier » (le mot existe visiblement tel quel en anglais, mais c’est évidemment un emprunt au français, et j’apprends même que ça vient du mot « dos », mot français).
Dans L’Enfer du dimanche : Al dit « au revoir » dans les toutes dernières secondes.
Dans Chinese coffe : Al dit « chic » (dans « chic French restaurant »), « cachet » (dans « a coat without cachet ») et « la bohème ».
Dans Influences : Al dit « Hôtel d’Orsay ».
Dans La Recrue : Al dit « espionnage » et « cercle sportif ».
Dans Angels of America : Al dit « La Cage aux folles ».
Dans Wilde Salomé : Al dit « bon vivant » à propos d’Oscar Wilde.
Dans Jack et Julie : Al dit « Notre-Dame ».
Dans Les Derniers affranchis : Al dit « ménage à trois ».
Dans Manglehorn : Al dit « tableau » (mot appartenant au vocabulaire anglais, mais c’est bien évidemment un mot français). En outre, on peut apercevoir le prénom de son personnage sur une enveloppe : son premier prénom est Angelo, mais son deuxième prénom est éminemment français, Jacques.
Dans The Irishman : Al dit « Baton Rouge » (le nom de la ville américaine).
Dans House of Gucci : Al dit « mademoiselle » et, par la suite, « à vous et à New York », pour trinquer.
En outre, dans son autobiographie Sonny Boy, en plus de mentionner sa lecture de Balzac, Baudelaire et Flaubert, Al cite aussi le nom de Jean Giraudoux, Sartre, Satie (qu’il dit adorer), le mime Marceau, et le livre « Paris est une fête », d’Hemingway.